AU ROYAUME DES « TOUT », « LES TOUT » SE SONT PROCLAMÉS ROIS, ET « LES RIENS », SONT TRAITÉS COMME DES MOINS QUE RIEN…
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Il est extrêmement choquant, intolérable et inacceptable, de voir qu’en France ( et dans d’autres pays aussi ?) les politiciens, toutes tendances confondues, ne soient voués qu’aux intérêts et désidératas de castes financières, racistes et supremacistes et que toutes institutions soient entre leurs mains. Ce sont là, des violations des articles de la Constitution stipulant l’égalité entre tous les citoyens et le non accaparement par un groupe, des institutions. Ces faits sont aussi très insultants à l’égard de l’ensemble des citoyens et constituent une négation des valeurs dont la République se réclame. Mais ce qui est encore plus choquant, c’est que ces faits, ne suscitent pratiquement aucune réaction de la part des exclus de la République. Presque tout le monde laisse faire et paraît être dans l’acceptation et la soumission la plus totale. Une situation de colonisés dont peu ont conscience. Une violation des règles de bon sens et d’humanité. Effets d’années de matraquage et de terrorisme intellectuel.
De nombreux peuples ont été ou sont encore victimes de massacres, de génocides, mais on ne parle toujours que de l’un d’entre eux, comme si le prix de la vie n’était pas le même pour tous et qu’il n’y avait qu’un seul peuple sur la terre et que tout devait tourner autour de lui et se rapporter à lui.
On doit croire à la souffrance unique, au dogme officiel , à histoire écrite par et pour une caste ; ne pas se poser de questions ; subir inégalités et injustices et ne rien dire, ne pas se plaindre, sous peine de se voir retranché du genre humain et d’être ciblé et traité comme un animal nuisible à détruire, contre lequel tout est permis.
Désormais, le pouvoir des polices de la pensée , les méthodes de surveillance, de traques, de pistages des pensées , n’ont plus aucune limites ; de même que la répression de leurs auteurs.
Plus personne ne pense d’ailleurs, et n’a même plus le temps ou ne songe même plus à penser en dehors des lignes imposées. Les médias » , les « philosophes » d’Etat » pensent à notre place. Toute pensée est encadrée, dirigée et imposée par la propagande. Toute pensée autre que celle de la servitude, est désormais interdite et réprimée.
Et pour mieux pister préventivement les personnes susceptibles de penser, il est prévu de remplacer les » vieilles » caméras de surveillance, par des « caméras intelligentes », capables de détecter et d’analyser le moindre regard et la moindre hésitation et de déclancher des alertes.
Au royaume des « tout », « le rien » est tout juste toléré ( mais toujours suspecté) en tant que mal nécessaire et objet jetable, dans la mesure où il les sert et leur rapporte ( jamais assez, car « les tout » sont insatiables). C’est ainsi que sont considérés, la plupart de nos concitoyens.
Au terme d’une vie de servitude, passée à engraisser , »les tout », le système est ainsi organisé autour des « tout », pour « les tout ». Il ne reste rien aux « riens », en dehors des clopinettes toujours plus réduites, que « les tout » veulent bien encore leur concéder.
Daniel Milan
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NOTES
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« LES TOUT » ET « LES RIENS »
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Quand des citoyens sont considérés comme des « riens », dans des propos et dans les faits, cela veut forcément dire que d’autres, sont » tout » et représentent ce qu’il y a de « meilleur ». On peut après évoquer » la maladresse » des propos ; cela ne fait, au contraire, qu’en rajouter. Les propos inverses, de préfèrence et d’allégeance, dans des discours, expriment un même mépris et une même détestation des autres.
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UNE VIE DE SERVITUDE
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Il faut distinguer là, la servitude volontaire choisie en fonction d’intérêts escomptés. Les politiciens sont dans cette servitude ; et la servitude subie du citoyen lambda, par habitude, faute de connaissance ou parce que l’on n’a pas le choix, la volonté, la force ou les moyens de choisir autre chose, ou encore, pris conscience de sa situation.
Ne trouver que des boulots précaires, sans intérêt ; vivre dans la peur des lendemains, de se retrouver à la rue, faute de n’avoir pu payer son loyer ; vivre dans la peur de ne pouvoir faire vivre sa famille. Passer sa vie à payer un loyer, des factures, à rembourser des crédits, ne rien avoir à soi au crépuscule de sa vie et être encore tributaire du versement d’une retraite de misère ; c’est celà, la servitude subie.
Le système de servitude construit au profit des « tout », est fondé sur le racket permanent des « riens ». L’appropriation de biens communs : la terre, l’eau, l’énergie, le bois, les minerais… L’accaparement de fonctions et domaines clefs essentiels, pour ce faire : politique, police, justice, droit, éducation, information, culture, pensée, édition, économie, logement, santé… ; La limitation ou la suppression des droits et des libertés essentiels ; ainsi que sur une multitude d’interdictions et la répression.
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QUE FAIRE ? QUE POURRAIT–ON FAIRE CONTRE TOUT CELA ?
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– Tout d’abord, nous organiser pour nous réapproprier nos droits et nos vies, ainsi que les domaines et fonctions essentiels, qui nous ont été confisqués.
– Reconquérir le politique et l’associatif sur les thèmes de l’égalité, la solidarité et le partage.
– Ne jamais manquer de clamer à la face des « tout », que les » riens » sont des êtres humains, qui ont le droit de vivre et d’exister.
– Exprimer sa solidarité à l’égard de tous les exclus et persécutés, victimes du système.
– Exiger l’application concrète et équitable de l’égalité constitutionnelle.
– Restituer et redonner le plein sens aux mots, liberté, égalité, justice, droits, droits de l’homme, racisme, antiracisme ; qui à force de détournements, de confiscations et de manipulations, à des fins contraires, ne veulent plus rien dire.
Rappeler à chaque occasion ces règles de bon sens :
Aucun être humain ne doit profiter d’un autre être humain.
Aucun homme ne doit dominer un autre homme.
Aucun homme n’est supérieur à un autre homme.
Aucune vie humaine n’a plus de valeur par rapport à une autre vie humaine.
Aucune souffrance n’est supérieure à une autre souffrance.
Un être humain est égal à un autre être humain.
Chacun être humain a des droits, nul ne peut y porter atteinte.
D.M
Si je partage dans leur ensemble les deux textes et analyses respectives de Étienne de la Boétie, dans » Discours de la servitude volontaire » et de J.F. Brient dans « la servitude moderne », liens ci-dessous, voir texte et film, je regrette, qu’ils rejettent la notion de servitude subie, qui existe pourtant aussi. Je regrette aussi que Jean-François Brient, ne désigne comme coupables que les victimes et qu’il ne propose aucune solution. Alors qu’il y a bien des coupables et des solutions.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Discours_de_la_servitude_volontaire
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