AIMER OU NE PAS AIMER LA FRANCE ? (OU UN AUTRE PAYS)
Un certain terrorisme intellectuel et politique de bas étage, diabolisent et criminalisent ceux qui n’aimeraient pas la France, selon leurs propres critères. C’est surtout l’accusation courante et sans fondement, formulée à l’égard des jeunes issus de l’immigration maghrébine.
Il convient, à ce sujet, de rappeler que presque tous les Français sont issus d’immigrations successives, polonaises, italiennes, portugaises, espagnoles, yougoslaves et maghrébines…
Est-on obligé d’aimer la France ? Et pourquoi devrait-on l’aimer ? Et les politiciens qui n’ont que » l’amour » de la France, que font-ils pour la France et les Français ? Macron, lui, son « amour de la France », consiste à appauvrir encore davantage, les plus pauvres des Français, à éradiquer leurs droits sociaux et humains ; à les spolier au maximum au profit de castes de nantis et à les insulter à chaque occasion.
Les premières actions politiques de la France maçonnique, furent de briser les systèmes existants, de détruire les économies traditionnelles ; interdire les langues régionales et imposer le Français, ainsi qu’une version officielle de l’histoire de France.
Toutes ces provinces ont aussi été utilisées comme réserves pourvoyeuses en chair humaine pour les différents abattoirs que constituaient les guerres…
L’industrie naissante et les guerres, ont durant des décennies, pratiquement vidées des provinces entières de leurs populations…
Doit-on obligatoirement aimer une création politico-territoriale maçonnique ? La France actuelle, s’est fondée au fil de ces derniers siècles, sur l’achat, l’échange ou la conquête de territoires ; sans que les populations concernées, soient consultées pour donner leur avis, à l’exception près, de quelques élections, où seuls les notables acquis aux intérêts de la France, étaient conviés à aller voter.
» liberté, égalité, fraternité » slogans fondateurs de la République, en sont restées au stade de beaux slogans, jamais appliqués…
Est-on libres de quoi ou en quoi, en dehors de consommer ? si l’on en a les moyens. Où est l’égalité inscrite dans la Constitution ? Le pauvre bénéficie-t-il des mêmes droits et de la même écoute que le riche, devant un tribunal ? Et la Fraternité ? Sans doute entre frères de loges ou de castes d’intouchables. Les autres ont juste le droit à être condamnés à être écrasés par eux, grâce au système conçu par eux, à leur seul bénéfice…
Il y eut certes, des conquêtes sociales relevant de la Fraternité humaine, mais on ne peut les mettre au crédit d’aucun gouvernement, ni des fameux slogans…
Je leur conteste le droit de propriété de ces valeurs confisquées, pour ne pas les appliquer et nous avons tous le devoir de nous réapproprier, ce qui est nos biens communs et non la propriété de quelques uns.
Justice, démocratie, droits, état de droit… Il n’y a rien de vrai non plus dans tout ça. Rien que des coquilles vides. Des concepts, pour faire croire à leur existence, que personne ne voit jamais…
L’homme, hélas, a toujours eu besoin de croire, aux pires absurdités et tromperies.
Il est ainsi tenu en laisse depuis des siècles et ça marche toujours. Quand ça marche un peu moins, on invente de nouvelles absurdités… C’est un peu comme certains « nouveaux » produits que l’on met sur le marché, après avoir changé le nom et l’emballage…
On ne sort pas du marketing de la bêtise humaine, exploitée par des gens tout aussi bêtes, mais plus démoniaques, qui savent la rentabiliser à leur profit…
Comme beaucoup de Français, plusieurs de mes aïeux ont été des migrants, dont certains ont versé leur sang » pour la France », c’est du moins ce que l’on fait toujours croire, mais toutes les boucheries que sont les guerres, sont organisées pour les intérêts d’ individus d’un même monde, confortablement installés dans leurs salons….
J’aime des régions et des villages devenus Français par le hasard de l’histoire… J’aime mes enfants, Français par le hasard du destin…
J’aime mes amis Français, qui sont d’abord et avant tout des êtres humains. Personne non plus, n’est responsable de sa nationalité. Être Français de nationalité, ne rend pas responsable des saloperies faites par des gouvernements.
La France ( ou plutôt ses gouvernements et ses administrations) ne m’ont rien donné et je ne leur ai rien pris non plus.
J’ai enchaîné toute ma vie des métiers précaires, insalubres, épuisants ou dangereux. J’y ai laissé en partie ma santé, ( j’en vis les conséquences aujourd’hui…) contre une misérable retraite.
Non pas, que j’étais incapable de faire autre chose, mais, en France, quand on a pas de prestigieuses origines et qu’on ne rampe pas devant certains individus, on n’accède pas aux emplois plus valorisants. Ce n’est écrit nul part, mais c’est un fait.
J’ai aussi été victime de deux répressions diligentées par des polices ( supremacistes de la pensée qui fonctionnent selon les principes de la bête de proie) pour mes opinions antisupremacistes, sous des accusations infondées ou imaginaires, en 1980 et en 2001, cette dernière, accompagnée de graves sévices, qui m’ont écrasé professionnellement, financièrement et socialement, brisé mon ménage. C’est d’ailleurs le but de ces répressions.
Quand je sors ou rentre en France, je subis chaque fois de la part des agents de la police aux frontières français, des contrôles humiliants, alors que je suis un homme de 70 ans.
Je n’ai toujours pas digéré le contrôle spécifique abusif et humiliant, subi il y a deux ans, à Nice, alors que je rentrais en France, sur une ligne de Royal Air Maroc. Là , la police aux frontières avait fait appel aux douaniers, aux prérogatifs plus étendus, selon le propre aveu de l’agent. J’ai eu droit à la totale : Blocage de la porte de sortie de l’aéroport, » invitation » à suivre l’agent des douanes, diligenté par des policiers, dans un bureau situé à proximité de la dite porte, fouille de mon sac de voyage, lecture de documents personnels, interrogatoire…
Traité en paria, en sous citoyen par les autorités, en quoi devrais-je aimer la France ?
En quoi devrais-je aimer un pays qui ne respecte pas tous ses citoyens ?
Vraiment, je ne vois pas !
Le pays que l’on aime est celui où on se sent bien et qui respecte les droits humains de tous.
Daniel Milan
(23 novembre 2018)
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