🔴 ÉGALITARISTE ET ANTISUPREMACISTE

Je vous rappelle ( c’est pour les nouveaux venus) que je suis d’abord egalitariste et antisupremaciste, ce sont les principaux combats de ma vie. Les supremacismes étant la source de toutes les inégalités et les injustices dont souffre le monde ; mais je m’intéresse à énormément de sujets : habitats alternatifs, médecine naturelle, autarcie, survivalisme, permaculture, eco-villages ; enfin, à toutes les idées, solutions et types de vie resistante anti-systeme, qui vont dans le sens de l’éveil humain et de la libération humaine. Je suis pour une société de libertés, fondée sur la solidarité, l’échange et le partage.
Je n’appartiens à aucune chapelle politique, idéologique. Je pense par moi-même en fonction des faits et des réalités, à la lumière de ma raison et de ma conscience. Je suis à l’écoute de tous les points de vue qui doivent pouvoir s’exprimer librement, car il est important de savoir ce que les gens pensent et font ; mais ce n’est pas pour ça que je vais les entendre. Je n’aime pas non plus m’eterniser sur des sujets sur lesquels je ne pourrai jamais être d’accord et qui ne sont que des pertes de temps, des enfumages ou des détournements d’attentions. Que l’on m’expose et me propose des idées, quoi de plus normal, mais que l’on me les impose, non. J’avoue que les discours supremacistes, qu’ils soient portés par des « anti-antimimites » ou anti-immigres, professionnels ; politiciens,  » philosophes » et  » intellectuels » autoproclamés, de tous bords ; me gavent sérieusement. J’ai horreur des mauvaises pièces de théâtre, des mauvais comédiens et des mauvais jeux de rôle. Nous sommes tous sur un même bateau, entre les mains d’individus qui ont bâti leur fortune sur l’exploitation humaine et qui entendent la poursuivre coûte que coûte indéfiniment ; pour lesquels nous ne sommes tous, que des « riens » , et des moins que rien, quand ils n’ont plus rien ou pas assez à gratter sur notre dos ; alors, peu m’importe la nationalité, les origines, la race, la religion de mes compagnons d’infortune. Je ne vois que des êtres humains qui souffrent. Je suis pour l’unité et la solidarité de tous, contre de mêmes maux et de mêmes criminels. Je n’ai ni de temps, ni d’énergie à perdre, dans des débats d’ivrognes ou d’idiots utiles, dont tirent profit et ficelles, les supremacistes. Il y a des urgences locales et planétaires pour parvenir à la libération humaine. On donne plus d’importance à des bâtiments qu’à des êtres humains, c’est extrêmement choquant, mais peu s’en indignent. Vivre libres ; survivre et se débarrasser de nos parasites, sont les priorités absolus . J’aime les discours et les projets constructifs, mais ils sont bien rares. Quand on est dans la voie juste, tout est possible, rien n’est utopique. Les discours creux sélectifs et excluants ; les usages de mots du genre : « génie chrétien », grand remplacement,  » civilisation occidentale »,  » valeurs laïques, « démocratiques », « républicaines » , « reconstruction de la France », me laissent froid… Seules, la libération et la reconstruction humaines , m’intéresse. Je voudrais voir l’homme sortir de son état de semi-léthargie, de soumission et de servitude. Je voudrais voir le réveil des humains et de l’humain, je crois toujours en une (R)évolution des consciences…
Les Gilets Jaunes vont dans ce sens, avec leurs limites, mais ils doivent dépasser le stade des promenades surveillées, du samedi après-midi qui n’aboutissent à rien…

Je voudrais la fin de la domination de l’homme sur l’homme ; de toute acceptation et soumission .Je voudrais que chacun être humain soit libre et respecté dans tous ses droits, dans sa dignité. Que les voix selon lesquelles aucun homme n’est supérieur ou inférieur à un autre homme ; qu’aucune vie humaine n’a moins, ni plus de valeur qu’une autre vie ; qu’aucune souffrance n’est supérieure à une autre souffrance, soient portés haut et fort, partout, jusqu’à la porte des palais des maîtres… Je voudrais un monde débarrassé des parasites, de leurs impostures et de leurs confiscations. On peut y parvenir par l’application de l’égalité équitable et des initiatives individuelles peuvent changer le monde et le sauver de l’abîme. L’homme libéré de ses chaînes, des institutions, des partis politiques, des idéologies, des dogmes, des pouvoirs, voilà ce que je voudrais. Des politiques de vie, mises au service de l’homme, de la vie et de la créativité ; voilà ce que je voudrais voir. L’homme libre est par définition la propriété de personne, c’est ce que tout le monde devrait être. Toutes les richesses, toutes les ressources doivent être mise au service de l’homme , de son bien-être et de sa dignité. L’argent public doit servir prioritairement à aider les plus démunis.
Je m’insurge du fait que des milliers de personnes dorment dans la rue en Europe, alors qu’il y a des centaines de milliers de logements inoccupés et que l’on interdise et réprime de fait, dans le même temps, toute solution de vie et de survie alternatives.
Ne plus travailler pour un patron, ne plus être esclave d’un crédit, d’un travail salarié, d’un loyer à payer, est l’idéal de vie, vers lequel chacun doit tendre. Chacun devrait pouvoir disposer d’un bout de terrain, d’un logement. Chacun devrait pouvoir construire sa maison, produire ce qu’il consomme…
Beaucoup d’humains mangent mal, n’ont pas de quoi manger, dorment par terre, n’ont pas les moyens de se soigner, n’ont aucun notion du manger sain. C’est aussi contre tout celà que je m’insurge.
L’identité est certes un droit, la nationalité aussi, mais on devrait pouvoir aussi la choisir ; mais se loger, manger, se soigner, sont des urgences essentielles quotidiennes…

Ce qui importe, ce sont nos libertés et nos droits humains à reconquérir ; se loger, manger sainement, pouvoir se soigner, vivre dans un environnement non pollué.

Pouvoir vivre au quotidien sans être en permanence dans la crainte des lendemains ; d’une expulsion, d’une saisie, pour le non-paiement d’un loyer ; de la perte de son emploi ; d’une arrestation pour ses opinions, de persécutions…

Les faits que toutes les richesses de la terre, qui sont pourtant des biens communs, soient concentrées entre les mains d’individus qui ne représentent que 1% des habitants de la planète ; et que seul compte, selon les pays, 10% de la population, parce que nécessaire à faire tourner leur système ; sont des injustices et des abominations absolus.
Rien n’ira, tant que l’on attribuera plus de valeur à certaines vies, et moins à d’autres ; que l’on fera tout tourner au profit de mêmes individus et que l’on préférera des bâtiments et des objets à des êtres humains.

Daniel Milan

( 21 mai 2019)

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

~

Publicité