🔴 DE L’HOMME ESCLAVE, A L’HUMAIN SOUVERAIN ?
Nous sommes les esclaves d’un travail salarié et d’un employeur auquel nous consacrons 8 heures par jour de notre vie, le plus souvent à exécuter un travail inintéressant, pénible, au détriment de notre santé.
Nous donnons notre temps à un employeur, pour un salaire, qui ne nous permet même pas de payer notre loyer, ni de vivre.
Nous sommes esclaves du paiement d’un loyer qui englouti jusqu’Ã 80% de nos salaires.
Nous sommes esclaves de crédits à la consommation que nous enchainons pour vivre.
Nous payons toute nore vie un crédit pour espérer ne plus avoir de loyer à payer, une fois la retraite venue, dont nous ne profiterons le plus souvent, même pas.
Nous sommes esclaves de la propagande et de la consommation
et d’une infinité d’autres esclavages aux prétextes divers sanitaires, sécuritaires…
Nous sommes esclaves de pouvoirs successifs, qui ne nous tolèrent tant que nous les servons et les alimentons.
Le système électoral, est un élément essentiel du système visant à nous maintenir en esclavage et au contrôle absolu des individus, tout en nous faisant croire que nous sommes libres, maîtres de nos choix et de nos vies.
Chaque élection est non seulement une deposession de nos droits et de nos libertés, mais une légitimation de la politique de celui qui va de toute façon, nous déposséder toujours davantage, de nos Droits et de nos libertés.
Le fait qu’aucun candidat n’ait pour buts la défense, la protection ou la restauration des droits humains, de nos libertés, de l’égalité ; mais tout le contraire, devrait tout de même, nous/vous interpeller !!
Un candidat aux élections est choisi par une caste, au service d’une caste. Les barrages financiers et administratifs ( parrainages et cautions financières) des candidatures, sont un moyen d’empêcher le citoyen de base de se porter candidat, afin de permettre aux mêmes, au service des mêmes, de se maintenir au pouvoir. Le changement de prédateur ne met pas fin aux predations, du précédent prédateur, de nouvelles predations viennent se rajouter aux précédentes.
Le meilleur gouvernement, est celui qui gouverne le moins et dont les prérogatives sont limités.
L’ÉGALITÉ HUMAINE ?
Un humain est égal à un autre humain. Aucun être humain, n’est inférieur, ni supérieur à un autre être humain. Chaque être humain à la même valeur et devrait disposer de mêmes droits, bénéficier d’un égal traitement médiatique, politique.
Aucune histoire, aucune mémoire, aucune souffrance n’est supérieure ou inférieure à une autre. Or, des individus se croient supérieurs aux autres et s’autorisent à monopoliser tous les espaces médiatiques et politiques ; à dominer, à imposer, à exlure d’autres humains. Et les systèmes politiques n’ont pas d’autres buts que de diviser et exclure, pour mieux dominer, spolier et asservir, les autres.
L’IDEAL HUMAIN : L’HUMAIN SOUVERAIN
Ie minimum de dignité humaine voudrait que l’homme s’autorise à exister d’abord, par et pour lui-même, et non par les autres, à travers les autres. Pourquoi se sentir obligé de se soumettre à des individus, pour s’autoriser à exister ?
L’homme libre, égal, disposant de tous les droits humains est l’idéal humain. C’est ce à quoi nous devrions tous tendre.
Libre de ses choix, de ses opinions, de son information, de sa culture, de sa religion, de son identité, de sa nationalité, de son destin ; sans être sans cesse harcelé, suspecté, accusé, déshumanisé, criminalisé…
L’homme souverain doit être capable de cultiver ses légumes, de construire sa maison, de connaître les plantes pour se soigner , de défendre et protéger les siens ; savoir distinguer la vérité, du mensonge, de la propagande, l’ami de l’ennemi…
Il ne s’agit pas de détruire quoi que ce soit, mais de laisser le système se détruire en refusant de l’alimenter et de construire à côté notre propre société fondée sur l’autonomie, la solidarité et le partage.
On peut aussi précipiter sa chute, en votant par exemple, pour le plus extrémiste des candidats à une élection tout en lui portant la contradiction.
Le chaos peut être bénéfique à ceux qui l’ont organisé à leur profit, mais aussi aux « spectateurs » qui ont pu conserver quelque hauteur à son égard et qui savent faire preuve de patience, à propos des évènements.
Au lieu d’aller chasser le moustique sur ses terrains, il est souvent préférable d’attendre le moustique se poser, pour mieux l’écraser…
Daniel Milan
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« La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité. »
Albert Camus, artiste, écrivain (1913 – 1960)
« Le régime représentatif instauré par la bourgeoisie est une oligarchie et non une démocratie. Seul le gouvernement du petit nombre, de cette élite éclairée chère à Montesquieu, est le garant de l’ordre social : telle est la doctrine. »
Bruno Guigue, ancien haut fonctionnaire, chercheur en philosophie politique et analyste politique français.
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