ď”´DROITS HUMAINS, L’ÉGALITÉ ET LES LIBERTÉS HUMAINES : QUELQUES PRÉCISIONS COMPLÉMENTAIRES NÉCESSAIRES
J’ai beaucoup Ă©crit depuis plus de 20 ans sur ces sujets et ceux qui leur sont liĂ©s.
Les Droits humains, l’EgalitĂ© et les libertĂ©s humaines reposent sur le bon sens. Ce sont du concret. Ils sont la base de tout vivre ensemble. Ils ne peuvent tricher. La moindre triche, se voit tout de suite. Ils devraient inspirer toute loi, toute dĂ©cision, tout programme politique et ĂŞtre au centre de tout combat. Du reste, il n’y a pas d’autres combats Ă mener.
Les Droits humains, sont de vrais droits, inhĂ©rents Ă la vie. Ils n’ont pas attendu la « DĂ©claration universelle » pour exister. Ils sont inaliĂ©nables et la propriĂ©tĂ© de chacun. Ils ne peuvent ĂŞtre conditionnĂ©s, Ă des lois, Ă des autorisations et Ă des dĂ©cisions de Cours. On ne peut dire Ă une personne dont les droits ont Ă©tĂ© violĂ©s : « On va voir si votre requĂŞte est recevable », ou « si vos allĂ©gations sont fondĂ©es ». Qui mieux que les victimes de violations, peuvent savoir que leurs droits ont Ă©tĂ© violĂ©s. Aucune administration ne devrait pouvoir dire Ă quelqu’un qui ne fait que vivre ses droits fondamentaux dans des limites raisonnables : « Ah monsieur vous n’avez pas le droit, c’est interdit ». Cela devrait ĂŞtre valable en matière de logement, de construction, d’opinion, d’expression… On ne peut dire non plus Ă quelqu’un qui porte un voile ou une djellaba » c’est interdit, car ce n’est pas dans nos traditions », ou encore « tel imam de telle mosquĂ©e a prononcĂ© des paroles « anti-republicaines », on ferme la mosquĂ©e » Les droits des humains, devraient primer sur toutes autres, considĂ©rations.
L’Ă©galitĂ© humaine, doit ĂŞtre au centre des droits humains. Il n’y a rien de plus Ă©gal que l’Ă©galitĂ©. Un riche et et un pauvre, un musulman et un « non-musulman », sont en principe deux humains Ă©gaux, ils doivent ĂŞtre considĂ©rĂ©s et traitĂ©s de la mĂŞme façon et bĂ©nĂ©ficier des mĂŞmes droits face aux institutions et Ă la justice par exemple. Or ce n’est que rarement le cas. Face Ă un tribunal, et Ă des parties civiles, il y a une disparitĂ© de moyens ( voire, de traitement) entre le plaignant riche et l’accusĂ© pauvre ; donc, une mise Ă niveau des moyens est nĂ©cessaire, pour parvenir Ă cette Ă©galitĂ©.
Par ailleurs, gouvernants, politiciens, mĂ©dias, n’ont de cesse d’Ă©taler leurs prĂ©fĂ©rences et leurs dĂ©testations Ă propos d’humains en principe Ă©gaux ; en mettant les uns au dessus ou en dessous des autres.
Il y aurait, selon eux, ceux qui auraient plus de valeur ; et ceux qui en auraient moins, voire, aucun.
L’humanitĂ© digne d’intĂ©rĂŞt, se limiterait Ă les entendre, Ă quelques groupes humains, voire Ă un seul. Comment peut-on accepter d’entendre ça ?
Cela s’appelle du racisme et du supremacisme dans leurs pires formes.
C’est ce contre quoi, je n’ai de cesse de m’insurger contre cette grande injustice et la raison pour laquelle j’espère et je crois toujours en la crĂ©ation de la structure qui y mettra fin.
Hormis Allah azawajal, rien n’est au dessus des Droits humains, de l’EgalitĂ© et de la libertĂ© humaines.
On doit comprendre qu’un ĂŞtre humain est par principe Ă©gal Ă un autre ĂŞtre humain, il a des droits qui doivent ĂŞtre respectĂ©s de façon Ă©gale. Peu importe les affinitĂ©s personnelles, que nous puissions avoir ou pas , par ailleurs, avec les uns et les autres.
On ne touche pas Ă l’Ă©galitĂ© humaine et aux droits humains de chacun. Personne ne doit y porter atteinte de quelque manière ou pour quelque » motif » que ce soit.
Merci de m’y aider et de me relayer !
Daniel Milan
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01/02/22
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