ï”´*Les caracteristiques d’un processus d’État totalitaire de déshumanisation d’un groupe humain *
Il consiste à tout ramener, dans ses préférences , comme dans ses détestations, à un ou à plusieurs groupes humains.
Il repose sur l’auto-valorisation d’une culture, d’un système et l’auto-attribution de toutes les valeurs ;
Il établit des distinctions entre les citoyens, en fonction de leurs origines, de leur race, de leur religion, de leurs opinions.
Il fait état et impose de prétendues valeurs, présentées comme supérieures aux autres et au dessus de toutes les autres.
Il nie et dévalorise les cultures des autres du fait de son appartenance à un groupe humain, à une culture.
Il repose sur l’ idolâtrie d’un groupe humain, le sien, ou un autre, auquel on voudrait ressembler, organisé en castes financières, idéologiques et politiques ; présenté comme modèle, « innocent » par nature ; incarnation de toutes les vertus ; au bénéfice duquel on s’attribue tous les droits, vote des lois, viole les droits humains contre les groupes humains, cibles de leurs détestations.
Sur l’obsession politico-mediatique de l’immigration et à cet amalgame qui est fait entre l’immigration et la délinquance, alors qu’elle n’en est pas la source.
Sur cette distinction de façade, faite entre les immigrés légaux ou » illégaux », ( comme si des êtres humains pouvaient être considérés comme illégaux !) Les immigrés, sont des êtres humains comme les autres, avec des droits humains. Ils ne viennent pas de je ne sais quelle planète, mais bien de la planète terre.
Sur la négation de l’islamophobie et des violences policières, sur lesquelles repose l’État totalitaire.
Sur la sacralisation de prétendues valeurs, d’une version de l’histoire, d’une mémoire.
Sur l’érection en dogme et l’imposition d’ une écriture de l’histoire, en fonction de ses convenances ; qu’il est interdit de discuter sous peine d’être accusé et condamné » pour contestation » et d’être mis au ban de la société.
Sur l’organisation de débats entre soi, sans contradicteurs réels.
Sur la détestation de groupes humains, les plus faibles, économiquement, inorganises, qualifiés d’envahisseurs, de profiteurs, de délinquants, d’ « islamistes », voire, de terroristes potentiels, de dangers, au moyen d’amalgames et d’intentions imaginaires et imaginées.
Cela commence par l’usage d’une dialectique excluante, épidémisante animalisante, criminalisante et deshumanisante ; d’accusations exploitant tous les pretextes, tous les faits divers, des amalgames et des généralités, martelés à longueur de plateaux, ponctués de » il aurait pu » ou « il pourrait » ; visant à entretenir ‘une suspicion permanente,
Sur l’attribution aux intellectuels d’un groupe humain fantasmé, auquel on prête toutes les mauvaises intentions , cible de détestations , d’un double langage ; l’accusation de pratiquer la taquiya.
Sur les idées qu’ils ne seraient pas tout à fait francais ; qu’ils representent un danger pour les cultures et populations dominantes
Sur les idées qu’il s’agit d’une population qu’il faut contrôler, qui refuserait de s’intégrer et de s’assimiler..
Sur l’usage de la République et de la laïcité, au nom de prétendues valeurs, que l’on se garde bien d’énumérer ; comme armes de guerre, contre des parties de la population pour asservir, persécuter, réprimer
Les objectifs et buts à terme, sont de
supprimer tous les droits et légitimer toutes les violations des droits humains par la loi à l’égard des groupes humains, cibles de détestations d’Etat ; interdire, criminaliser toute pensée et reflexion qui ne seraient pas conformes aux pensées et aux valeurs dominantes imposées.
Daniel Milan
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