*L’Accusation d’antisémitisme, au centre d’une entreprise de deshumanisation ,de criminalisation et de violation des droits humains*
Bien sûr qu’il y eut à diverses périodes de l’histoire des détestations des juifs, conséquences d’ amalgames, pour des raisons religieuses, économiques ou de diverses accusations fondées sur des rumeurs. On ne peut que reprouver ces amalgames , ces détestations et leurs conséquences ; mais on ne peut ramener toutes ces périodes de l’histoire ou les juifs ou des juifs ont été victimes de révoltes de la part de paysans, aux seuls juifs, aux pogroms et à l’antisémitisme, le mot d’ailleurs n’existait pas. Dans la plupart des cas, ces paysans ne se revoltaient, non pas contre les juifs, dont-ils ignoraient même le qualificatif ; mais contre l’usure et contre les abus de propriétaires terriens , qui avaient saisi leurs terres , faute de n’avoir pu les rembourser.
C’est contre ces révoltes que furent créées et dirigées les premières ligues contre les progroms, devenues par la suite, ligues contre l’antisémitisme. L’une des principales ligues contre l’antisémitisme, a pour origine le soutien à un individu jugé pour l’assassinat d’une personne a laquelle on attribue des pogroms.
Ces ligues ont fait entrer la lutte contre l’antisemitisme dans leurs intitulés, puis ont rajouté le racisme en faire valoir… Elles sont à l’origine de lois dites antiracistes, sans cesse renforcées ,mais qui ne répriment dans la plupart des cas, tant dans leur inspiration que dans leur application, que les personnes accusées » d’antisemitisme.
Ces lois dites anti-racistes établissant ou induisant préférences et détestations ; racialisant, aggravant le moindre fait divers, la moindre altercation, le moindre propos en fonction des origines, de la religion, des opinions des accusés et des plaignants, sont injustes, inégalitaires, liberticides et discriminatoires, aussi bien dans leur inspiration que dans leur application. Ces lois utilisées comme armes de guerre idéologiques et politiques contre des hommes et des opinions ; font partie d’une entreprise de criminalisation et de déshumanisation de parties de nos concitoyens, en vue de leur mise au ban de la société et de leur écrasement. Elles ne combattent en rien le racisme et ne visent pas les vrais racistes.
Le seul moyen de combattre le racisme est de mettre l’égalité humaine et les droits humains, au centre de tout et de réprimer leurs violations par une loi, non pas au nom d’une appartenance religieuse ou raciale, mais au nom de l’égalité humaine.
Cette accusation raciste d’antisemitisme, – reposant sur un non-sens puisque sémite n’est pas une définition raciale, ni même religieuse mais l’appartenance de divers peuples à un groupe linguistique – ; qui actuellement tient lieu de condamnation, sociale et souvent judiciaire, du fait de la disparité entre les moyens de l’accusation et ceux de la victime ; sans que l’accusé ne puisse s’en défendre, qui permet et justifie tout ; doit être réprimée au nom de l’égalité humaine.
Une vraie égalité humaine, c’est
un être humain = un autre être humain : qui attribue à chaque humain les mêmes droits, donne la même place à chacun, le même poids, la même valeur, ni inférieur, ni supérieur ; ni au-dessus, ni en-dessous, quelle que soit son origine, sa race, sa religion, sa culture, sa mémoire, son histoire, ses opinions.
Mais apparemment, après des siècles de servitude, d’acceptation, de soumission aux règles de « la loi des plus forts » écrasant les plus faibles, les plus pauvres et les moins organisés ; ce qui n’est pourtant que l’expression du bon sens , a du mal à être compris et à être entendu.
Les pires des racismes sont de toujours tout ramener le monde et de le réduire aux mêmes individus et aux mêmes appartenances et d’ignorer les autres peuples.
UN AUTRE MONDE EST POSSIBLE
Vous ne pouvez imaginer toutes les retombées de bien-être pour chacun et pour le monde ; qui découlerait de la proclamation et de l’application effectives de l’Egalité humaine en tout, partout et pour tous, avec tous les droits humains et moyens inhérents.
Un monde égalitaire, solidaire, sans guerres, sans frontières, sans racisme, sans famines, sans pauvreté, ou chaque vie humaine aurait la même valeur, sans distinctions d’origines, de situation administrative ; où aucun groupe ou individus ne chercheraient à dominer les autres ; à parler à la place des autres ; à imposer ses lois en fonction de ses convenances ; où chacun disposerait de son bout de terrain, d’un logement, ou des matériaux nécessaires pour le construire ; de quoi manger, de quoi se soigner, d’un revenu, issu de son travail ou de la solidarité ; de son espace de vie et de sécurité ; où les droits et les libertés ne seraient plus traqués, confisqués, conditionnés, niés, violés ; où chacun pourrait penser, s’exprimer, pratiquer sa religion, sans être constamment épié, imaginé, fantasmé, surveillé, suspecté, fiché, accusé, réprimé, persécuté.
Utopies, me direz-vous ? Non, tout simplement, évolution humaine et civilisation. L’avènement d’un tel monde est encore possible, mais pour combien de temps encore ?
Daniel Milan
Ce sont pour moi, les personnages, les lieux et les modes de vie hors du temps, qui incarnent toutes les valeurs.
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