* DES TEMPS CAUCHEMARDESQUES… *
Nous vivons une drôle d’époque, pas drôle du tout. Il y a partout dans l’air et dans les faits, comme une odeur de monde à l’envers et de fin des temps. Presque plus personne ne pense et ne sait penser. Les supposés potentiellement pensants sont partout criminalises, déshumanisés et traqués. Personne n’a de vision globale et réfléchi des problèmes et de leurs solutions. Plus personne n’a de projet de vie, ne sait vivre, ne respecte l’humain et la vie, hormis quelques uns . Plus rien ne distingue les partis politiques, leurs programmes et les politiciens et même les » humains » dans leurs non pensées et leurs modes de vie. Partout de mêmes enseignes, de mêmes boutiques, de mêmes camelots et de mêmes camelotes. Ils ont en commun de mêmes préférences et de mêmes détestations et roulent pour de mêmes maîtres. Un monde de consommateurs, un monde ou maitres et esclaves hiérarchisés, se pressent chaque jour dans les divers temples de la consommation pour glorifier de mêmes « dieux ». La cupidité , la rapacité et l’insatiabilite du riche est sans limites. Le pauvre est englué dans son esclavage dont il n’a conscience et ne songe sortir. Il entretient et finance ses chaînes, il vit dans la peur de perdre son emploi, de ne plus pouvoir payer son loyer, régler ses factures, consommer… Le pauvre régulièrement spolié et asséché par le système, est rendu responsable de sa pauvreté. Tout est piégé, encadré, manipulé, fliqué Le système est miachiaveliquement pensé pour que personne ne puisse s’en libérer. Les gens sont conditionnés, déboussolés, dans l’agitation, dans la confusion. ils ne font que répéter les mots martelés de la propagande ou les mots autorisés. L’acceptation, la soumission, la servilité, la repentance, l’adoration d’idoles, ont remplacé toute dignité, toute réflexion, toute conscience, tout bon sens. La moindre liberté est dénoncée et traquée. Il y a obligation de croire aux histoires de l’histoire. Gare à celui qui oserait, s’interroger, la discuter. Les réquisitoires des omniprésentes polices de la pensée, qui surveillent tout mot et toute pensée, tiennent lieu de condamnation et de mise au ban de la société.
Des humains sont mis au dessus ou en dessous des autres. Des humains s’excusent d’exister ou pensent exister à travers leurs idoles. On attribue plus de valeur à certains vies que d’autres, sans que cela n’interpelle et n’indigne qui que se soit.
L’egalite est dévoyée. Le bourreau est glorifié, sa victime criminalisee.. On est condamné pour avoir osé dire la vérité. Les droits humains sont niés confisqués ou dévoyés. Le droit est manipulé. Les lois servent à légitimer l’oppression, les répressions et les persécutions, à protéger les plus égaux, des moins égaux. A exclure et à écraser les victimes des plus égaux..
Toute pensée en dehors des lignes, est suspectée, criminalisee et réprimée.. Les plus égaux accusent leurs victimes de tous les maux ; lesquelles s’accusent et s’excusent devant leurs bourreaux de ce qu’ils n’ont pas fait. Les morts-vivants ont remplacé les encore vivants. Les quelques hommes encore debout au milieu des ruines, ne sont toujours pas capables de s’unir et de s’organiser…
Daniel Milan
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. » Étienne de La Boétie
“Sur le plus beau trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul !”
Un nain assis sur la plus haute marche est plus haut qu’un géant dressé sur la plus basse.”
A reblogué ceci sur dzmewordpresset a ajouté:
« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. » Aldous Huxley
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Salam mon frère. J’ai reblogué ton article. Passe de bons moments malgré ces temps cauchemardesques.
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