* L’HISTOIRE DE NOTRE SERVITUDE , L’ENGRENAGE INFERNAL, LE VRAI GRAND REMPLACEMENT*
Notre servitude n’a pas commencé hier, mais s’est installée, étendue et incrustée jour après jour au cours des siècles passés puis s’est singulièrement accélérée ces 50 dernières années..
A la servitude organisée par le clergé et la noblesse, s’est poursuivie celle plus planifiée et totalitaire, de la bourgeoisie du Tiers-état, acteur de la Révolution française. . L’avènement de la République, avec ses découpages administratifs, la centralisation, l’installation de l’ecole publique obligatoire, les recrutements de fonctionnaires, les conscriptions militaires, l’ ‘imposition de la langue française, ont contribué à la destruction des identités régionales et accéléré les emprises de l’État sur les hommes et les familles et à leur dispersion à travers l’hexagone.
Cependant, bien que rognées, il subsistera jusqu’à peu après la seconde guerre mondiale, encore de larges espaces de libertés.
Dans les années 1950, en France, un pauvre pouvait encore acheter un bout de terrain et construire sa maison selon sa créativité et ses moyens, sans trop de paperasseries. Ce n’est pratiquement plus possible aujourd’hui.
Aux diverses autorisations à solliciter, des normes à respecter, se sont ajoutees diverses taxes à payer.
Tout enfant déjà, je pensais ( sans doute à tort) qu’avec
les décolonisations ( apparentes) les conquêtes et les avancées sociales (en fait, jamais acquises) , les progrès technologiques, la Connaissance, que nous allions vers plus de libertés, plus de justice et que c’était dans le cours logique de l’histoire et de l’évolution du monde., mais c’est tout le contraire qui s’est produit.
Les gens sont tombés dans les pièges tendus d’un capitalisme conquérant assisté des partis politiques et de syndicats chargés de les encadrer, qui a bouleversé les modes de vie et de penser ; d’une ‘industrialisation qui a vidé les campagnes de leur jeunesse ; du toujours plus, de la consommation effrénée, d’où la nécessité de posséder toujours plus d’argent pour posséder plus, de prendre des crédits.
La propagande et la nécessité ont fait entrer la femme sur le bien nommé » marché du travail », au nom de sa « libération » bien sûr, un salaire ne suffisant plus pour faire vivre une famille, payer un loyer.. . Au capitalisme paternaliste familial, bon enfant, de ses débuts, à succédé un capitalisme multiforme sans frontières ou seule la rentabilité compte ; qui a transformé l’humain en chiffre et en accessoire des machines, jetable quand on en a plus besoin, ou qui ne rapporte pas assez.
On remarquera que le génie du capitalisme, assisté des politiques, des syndicats et des médias, chargés d’epandre » la bonne parole » issue des « valeurs républicaines » et de « l’esprit des lumières. » ; est d’avoir su exploiter à fond les aspirations légitimes des gens, à vivre mieux, en les rendant en quelque sorte dépendants et complices de leur système fondé sur la production et la consommation. Bref, sur le toujours plus et le toujours plus nouveau… L’engrenage infernal, » le modèle » étendu à l’universel. le vrai grand remplacement…
Les riches sont toujours plus riches et plus insatiables ; et les pauvres toujours plus pauvres et nombreux..
La précarité, la peur de perdre son emploi, et avec, ses moyens de vivre ( ou de survivre), l’ annihilation des esprits par des décennies d »enseignement, de propagande et le divertissement/abrutissement, ont enlevé toute conscience, toute réflexion, toute dignité, toute faculté d’indignation, face aux pouvoirs et aux injustices et fait sombrer les populations occidentales, en particulier, dans l’acceptation, la soumission, la servilité
Une grande partie des populations du monde ne mange pas à sa faim, et vit dans des logements de fortune insalubres, n’ont pas les moyens de se soigner ; pendant qu’une minorité d’individus se gave sur leur dos.
Les pouvoirs politiques trouvent tout l’argent nécessaire pour conduire leurs guerres, et des répressions et mener grand train de vie.
Nous avons d’un côté, une minorité de gens immensément riches en biens et en argent ; mais immensément pauvres en humanité, et d’autres, qui ne disposent pas même de l’essentiel pour vivre. Il y a pourtant là, matière à s’indigner, à s’insurger, des solutions à proposer et à appliquer…
Les solution existent, elles s’appellent l’application de l’égalité humaine, et des vrais droits humains, l’autonomie et la souveraineté humaine ; encore faudrait-il, qu’il y ait des hommes courageux et des structures pour les porter.
Nous nous devons de toujours espérer un éveil des consciences.
Nous n’en sommes peut-être pas encore au stade du non retour, mais nous n’en sommes pas loin.
Daniel Milan
*MES ÉCRITS, PARMI LES PLUS IMPORTANTS (Daniel Milan)*
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